Les rongeurs, indicateurs des paléoclimats : application aux assemblages de trois sites du nord de la France

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17 novembre 2016

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Emmanuelle Stoetzel et al., « Les rongeurs, indicateurs des paléoclimats : application aux assemblages de trois sites du nord de la France », Quaternaire, ID : 10.4000/quaternaire.7622


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Les microvertébrés, et notamment les rongeurs, sont connus pour être de très bons marqueurs de l’évolution des climats et des paysages. En Europe, des modèles ont été élaborés sur la base des associations fauniques, plus particulièrement de rongeurs tels que les Arvicolinae, afin d’appréhender les variations de températures et de paysages au cours du temps. Parmi les différentes méthodes, les fonctions de transfert permettent de compléter efficacement les données issues d’autres indices paléoécologiques, et d’affiner nos connaissances sur le contexte paléoenvironnemental des occupations humaines pléistocènes. Cette méthode basée sur les relations entre le nombre d’espèces et les températures moyennes annuelles permet de proposer des quantifications des paléotempératures. Dans le cadre de cet article, nous avons appliqué cette méthode sur trois assemblages fossiles du Pléistocène moyen et supérieur de France septentrionale, une région encore peu considérée en termes d’études microfauniques. Nous avons ainsi mis en évidence une bonne adéquation de la méthode des fonctions de transfert avec les autres méthodes paléoécologiques plus classiques, lors de transitions climatiques en contexte global plutôt froid ou tempéré selon les sites et les périodes. Ces méthodes apparaissent complémentaires, leur combinaison permettant d’affiner notre vision des paléoenvironnements et de leur évolution au cours du temps. Cependant, une bonne connaissance du contexte taphonomique s’avère primordiale pour une bonne interprétation des résultats.

Small vertebrates, and especially rodents, are known to be good indicators of past climate and landscape changes. In Europe, models were elaborated on the basis of faunal associations, more particularly on rodents such as Arvicolinae, in order to assess temperature and vegetation changes over time. Among the different methods, the transfer function can efficiently complement data from other paleoecological indices and refine our knowledge of the paleoenvironmental context of Pleistocene human occupations. This method is based on the relationship between number of species and mean annual temperatures and allows to quantify paleotemperatures. In the present article, we applied this method on three fossil assemblages of Middle and Late Pleistocene age from northern France, a region still little considered in terms of microfaunal studies. We have thus demonstrated a good fit of the transfer function method with other more classic paleoecological methods, during climatic transitions in context of relatively cold or temperate periods according to the sites and the periods. All these methods appear to be complementary, their combination allowing to refine our vision of the paleoenvironments and their evolution over time. However, a good knowledge of the taphonomic context appears essential for reliable interpretation of results.

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