Quaternary occurrence of the rare land snail amphibulima patula (bruguière, 1789) in Guadeloupe (mollusca; amphibulimidae): ecological and palaeoenvironmental implications

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28 juin 2018

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Arnaud Lenoble et al., « Quaternary occurrence of the rare land snail amphibulima patula (bruguière, 1789) in Guadeloupe (mollusca; amphibulimidae): ecological and palaeoenvironmental implications », Quaternaire, ID : 10.4000/quaternaire.8819


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Amphibulima patula (Bruguière, 1789) is a rare native terrestrial mollusc from Guadeloupe. The past distribution of this species, assessed by shells collected from archaeological sites, natural deposits or surface surveys, shows it previously had a wider distribution that extended across all the limestone islands of the Guadeloupe archipelago. Stratigraphical contexts and radiocarbon data suggest that the presence or abundance of A. patula is related to periods of wetter environmental or climatic conditions, indicating that environmental factors influenced past variations in the distribution of this species. Its limitation to rare ecological refuges in periods of dry climatic conditions, combined with human-induced landscape modifications, have led to significant reductions in the numbers of individuals of this species that is today threatened with extinction in the Guadeloupe Islands. L’Ambrette capuchon, Amphibulima patula (Bruguière, 1789), est un escargot indigène rare en Guadeloupe, connu en Grande Terre et, historiquement, à Marie-Galante. Les coquilles collectées en site archéologique, en site géologique ou lors de prospections malacologiques, témoignent d’une distribution de ce taxon plus étendue par le passé qu’à l’actuel, couvrant l’ensemble des îles calcaires de l’archipel guadeloupéen. Les données géologiques, stratigraphiques et chronologiques montrent que la présence et l’abondance d’A. patula se corrèlent à l’optimum humide de l’Holocène, ou à un contexte de plaine littorale humide pour les coquilles recueillies dans les dépôts du dernier interglaciaire, suggérant par là-même que les facteurs environnementaux ont contrôlé les variations passées de l’aire de distribution de cette espèce. Une distribution limitée à de rares refuges écologiques en période sèche, combinée à une dégradation humaine des milieux, a conduit à une réduction significative de l’abondance de cet escargot aujourd’hui proche de la disparition en Guadeloupe.

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