Facebook, vecteur d’amplification des campagnes négatives ?

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21 juillet 2021

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Anaïs Theviot, « Facebook, vecteur d’amplification des campagnes négatives ? », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.23770


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Le candidat Alain Juppé était donné favori de la primaire de la droite et du centre en 2016, voire de l’élection présidentielle de 2017. Mais son aventure électorale s’est arrêtée au deuxième tour de la primaire et s’est soldée par la victoire surprise de François Fillon. Certains de ses partisans ont souligné que son échec était en partie dû à une campagne négative intense sur les réseaux sociaux, visant à le décrédibiliser auprès de l’électorat traditionnel de droite. Le sobriquet « Ali Juppé » – censé incarner les liens étroits d’A. Juppé avec l’islam radical – a en effet circulé massivement en novembre 2016 sur Twitter et Facebook. La structure des réseaux sociaux, et plus particulièrement celle de Facebook, change-t-elle la donne dans la circulation et la propagation de messages négatifs en campagne électorale ? Quelles sont les stratégies de lutte mises en place par les équipes de campagne pour démentir ces rumeurs ? Quels sont les effets de ces campagnes négatives en ligne sur le vote ? Pour répondre à ces questions, nous avons investi trois méthodes de recherche : une ethnographie en ligne sur Facebook, des entretiens avec les militants et membres de l’équipe de campagne d’A. Juppé et une enquête quantitative sur les électeurs de la primaire.

The candidate Alain Juppé was given favorite of the primary of the right and the center in 2016, even of the presidential election of 2017. But his electoral adventure stopped in the second round of the primary and ended in the surprise victory of François Fillon. Some of his supporters pointed out that his failure was due in part to an intense negative campaign on social media, aimed at discrediting him with the traditional right-wing electorate. The nickname “Ali Juppé” – supposed to embody A. Juppé’s close ties to radical Islam – indeed circulated massively in November 2016 on Twitter and Facebook. Does the structure of social networks, and more particularly Facebook, change the game in the circulation and propagation of negative messages during an election campaign? What are the fight strategies put in place by campaign teams to refute these rumors? What are the effects of these negative online campaigns on voting? To answer these questions, we used three research methods: an online ethnography on Facebook, interviews with activists and members of A. Juppé’s campaign team, and a quantitative survey of primary voters.

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