L’acommunication institutionnelle publique sur la laïcité à l’Université

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21 juillet 2021

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Anne-Hélène Le Cornec Ubertini, « L’acommunication institutionnelle publique sur la laïcité à l’Université », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.24360


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Résumé Fr En

L'importance du nombre d'étudiantes portant un voile islamique à l’Université relance la demande d’extension de la Loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics à l’ensemble du système éducatif. L’Observatoire de la laïcité s’y oppose et justifie l’autorisation des signes religieux ostentatoires à l’Université par l’âge des étudiants, les franchises universitaires et la polysémie du voile islamique. L’article vise à analyser l’écart entre le droit, les connaissances scientifiques et ces arguments. Il met aussi en lumière la différence entre le discours institutionnel et l’expérience vécue dans un établissement universitaire. En s’éloignant du cadre constitutionnel commun, qui associe démocratie, laïcité et indivisibilité de la République française, la communication institutionnelle de l’Observatoire de la laïcité devient une acommunication et provoque un profond malaise à l’Université. Elle permet la diffusion d’idéaux peu compatibles avec la démocratie auprès d’un public en formation. 

The multiplication of female students wearing an Islamic veil at the university is relaunching the request for extension of the law of March 15, 2004 “framing, in application of the principle of secularism, the wearing of signs or outfits showing religious affiliation in schools, public colleges and high schools” to the entire education system. The Secularism Observatory opposes it and justifies the authorization of ostentatious religious signs at the university by the age of the students, the university franchises and the polysemy of the Islamic veil. This article aims to analyze the gap between the law, scientific knowledge, and these arguments. It also highlights the difference between institutional discourse and lived experience in a university establishment. By moving away from the common constitutional code, which associates democracy, secularism and indivisibility of the French Republic, the institutional communication of the Secularism Observatory becomes an acommunication and causes a deep uneasiness at the university. It allows the dissemination of ideals that are hardly compatible with democracy to a learning public.

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