Pour un usage modéré du constructivisme en sciences de l’information et de la communication

Fiche du document

Date

12 septembre 2013

Type de document
Périmètre
Langue
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1633-5961

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2259-8901

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Isabelle Gavillet, « Pour un usage modéré du constructivisme en sciences de l’information et de la communication », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.4356


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Longtemps écarté du vocabulaire des sciences de l’information et de la communication (SIC), le constructivisme fait surface et se présente selon les termes d’une polémique dans le cadre des études sur le journalisme. Par-delà un champ de recherche borné, il se pourrait que les enjeux relatifs à ce débat épistémologique témoignent d’une querelle émergente dans les SIC : la pensée scolastique contre la pensée réfléchie. D’un côté, une « hyper-identification émerveillée » et la reproduction systématique de théories « mandarinales » ; de l’autre, une attention à la construction sociale, scientifique et médiatique de la connaissance. L’origine d’une telle fracture est certainement à lire dans l’irruption d’objets sociaux dont l’analyse réclame une pluridisciplinarité de facto, révélant la faiblesse des modèles jusque-là allant de soi. La temporalité, la réflexivité, la dénaturalisation des objets sont des préoccupations constructivistes qui s’expriment dans l’étude de cas et dont il sera rendu compte par une réhistoricisation de la médiatisation des homosexualités. Cependant, le constructivisme en SIC comporte des limites, parmi lesquelles : un usage galvaudé du substantif, le risque d’une stérilisation de la pensée constructiviste par excès de précaution disciplinaire, et le fantasme de faire surgir « la » vérité alors qu’elle est affaire de position et d’opinion.

This paper tends to relocate within its cultural and scientific context the controversy initiated by the first Gilles Gauthier’s paper appeared in this review. Then, it aims three main goals. First of all, it shows the epistemic necessity of contextualizing the Gauthier’s critics within the mainstream production of north-American academic sphere in journalism studies, comparing it with the evolution of French paradigms produced in that field. Secondly, it seems to us that Gilles Gauthier gives a greater place to a philosophical discussion about the status of academics’ believes than to an epistemological discussion about the real methods used by their works. At last, we intend to show the added value of some French works led in journalism studies and whose methods are inspired by some elements of a constructivist approach, even if this approach is not necessarily revendicated by their authors.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en