7 février 2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/3000-4411
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0557-6989
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/
Moore Mauroux Susan, « English Pronunciation and the Spelling-Sound Code: What Priorities for Teachers of EFL? », Recherches anglaises et nord-américaines, ID : 10.4000/ranam.474
Cet article vise à identifier les défis posés par la relation écrit-oral où une conscientisation du code propre à l’anglais, avec ses spécificités et ses régularités, peut aider l’apprenant francophone. Le rôle des concours de recrutement est étudié en identifiant les connaissances de spécialité qui y sont évaluées et leur degré de pertinence pour la classe ; quelques stratégies destinées à relier théorie et application sont esquissées. Les priorités qui se dégagent sont de deux ordres : d’une part, la réduction vocalique où l’absence de correspondance entre lettre et son pose problème ; d’autre part, certains sons, notamment des voyelles (/ɪ/, /i:/ et / aɪ/; /ɒ/, /əʊ/ et /ɔ:/), souvent associées à des graphies qui prêtent à confusion ( et ). Ces sons présentent des difficultés de discrimination et/ou d’articulation mais une connaissance du code pourrait en améliorer la perception et la production. L’analyse détaillée des sujets et des rapports des jurys de l’agrégation externe d’anglais (2000-2020) porte sur trois éléments: la morphophonologie où la qualité vocalique est déterminée par certaines terminaisons ; la transcription API et la relation écrit-oral évaluant la prononciation des candidats et leur maîtrise du code graphophonématique ; et la variation phonétique, y compris les phénomènes de chaîne parlée. L’étude montre que les questions portent régulièrement sur des aspects du système pertinents pour les apprenants.