7 février 2024
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Stefanie Lethbridge, « From Miscellany to Cultural Memory: The Long-Term Transmission of Poems from Sixteenth-Century Poetry Anthologies », Recherches anglaises et nord-américaines, ID : 10.4000/ranam.646
Le recueil poétique Songes and Sonettes (1557) de Richard Tottel est souvent décrit comme l’une des collections poétiques élisabéthaines les plus influentes, ayant stimulé une série d’autres anthologies poétiques dans la seconde moitié du seizième siècle. Bien que les chercheuses et les chercheurs aient exploré les origines, l’impact contemporain, ainsi que le contexte médial des recueils poétiques élisabéthains, les chemins de transmission à long terme ont rarement été tracés. Cet article suit la transmission des poèmes de quatre célèbres anthologies poétiques élisabéthains dans les anthologies chronologiques nationales entre le dix-huitième et le vingt-et-unième siècle: Songes and Sonettes (1557), The Paradise of Dainty Devices (1576), The Phoenix Nest (1593) et Englands Helicon (1600). Utilisées comme instruments d’enseignement, comme ouvrages de référence, ou bien, pour la lecture privée, les anthologies chronologiques paraissent avoir la distribution la plus large parmi toutes les publications poétiques. Si les anthologies du seizième siècle gardent leur place dans la mémoire culturelle grâce à leur présence dans des anthologies chronologiques successives, au-delà des nombres de poèmes transmis, ce qui constitue l’aspect le plus intéressant est la façon dont les anthologies poétiques du seizième siècle cooptent explicitement le privé et le national. Cette combinaison du côté personnel et du côté national continue à être un élément déterminant des anthologies poétiques nationales jusqu’à nos jours.