L’utilisation du bois au village Laténien des Pichelots (Les Alleuds, Maine-et-Loire)

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30 décembre 2009

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Gérard Aubin et al., « L’utilisation du bois au village Laténien des Pichelots (Les Alleuds, Maine-et-Loire) », Revue archéologique de l’Ouest, ID : 10.4000/rao.315


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Découvert fortuitement à l’occasion de l’exploitation d’une gravière, probablement entre 1957 et 1963, le site des Pichelots (coordonnées Lambert : x = 389,9 – 390,1 ; y = 2261,4 – 2261,7 ; réf. Carte archéologique de la France « Patriarche » : 49 001 0008) fit, sous la direction de M. Gruet, l’objet de fouilles ponctuelles à partir de 1973 – les premières relations commencent en 1971 – puis, à partir de 1980, d’études approfondies à la suite des décapages préliminaires systématiques des terres superficielles par l’exploitant de la carrière, Bernard Loriou (fait chevalier des Arts et Lettres en 1983). La surface actuellement étudiée approche les cinq hectares au total - l’extension estimée du village gaulois est de sept hectares environ – pour une exploitation actuelle la de carrière de neuf hectares environ. Le site fut fouillé par M. Gruet de 1973 à 1993, aidé de B. Passini et J. Siraudeau. Deux autres interventions ponctuelles en 1997 (D. Prigent et J.-Y. Hunot ; Service départemental d’Archéologie du Conseil général de Maine-et-Loire) et en 2002 (J.-Ph. Bouvet et Rolande Simon-Millot ; Direction régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire) complèteront les observations de M. Gruet. Du vivant de l’auteur (décédé en 1998 ; cf. L’Helgouac’h, 1998 ; Siraudeau, 1998), le site, pour ce qui concerne la période du second âge du Fer, n’a fait l’objet que de quelques publications préliminaires (notamment Gruet et Passini 1985 ; 1986) et d’un article consacré aux monnaies gauloises (Aubin et al., 1982). Le site en général, ainsi que le puits 30 et des mobiliers (amphores, monnaies, fibules et céramiques, pesons de métier à tisser notamment) ont été presentés sous forme de notices (13 au total) dans le catalogue consacré à l’exposition Nos ancêtres les gaulois aux marges de l’Armorique (Santrot et Meuret [dir.], 1999). Une publication globale du site, structure par structure, assemblage de mobilier par assemblage, est en préparation (sous la direction de G. Aubin, J.- Ph. Bouvet, A. Levillayer et J. Siraudeau). Le village des Pichelots a fait aussi l’objet (par les mêmes auteurs) d’une notice en 2005 dans le cadre du Projet collectif de Recherche sur les agglomérations secondaires gallo-romaines de Bretagne et des Pays de la Loire. J. Siraudeau en a déjà étudié la totalité des amphores et le mobilier céramique des Pichelots, totalement réétudié, est intégré dans la thèse en cours de A. Levillayer. Le site, de par le mobilier seulement publié à ce jour – nombreux fragments d’amphores républicaines, céramiques largement tournées, fibules, monnayage gaulois – a été placé à La Tène finale. Mais la reconstitution en cours des assemblages de mobilier expose une problématique complexe quant à la datation du village et à son évolution chronologique, à savoir de La Tène C à la fin de La Tène D, voire au delà. Néanmoins, il nous a semblé important de publier, en hommage à M. Gruet, ce manuscrit daté de 1988, proposé par son fils Yves et consacré aux observations très précises que le fouilleur avait pu effectuer, malgré des conditions a priori défavorables, sur les structures en bois et autres matières organiques développées par les habitants des Pichelots. Ces structures en bois consistent en restes de poteaux correspondant à une palissade établie dans un fossé qui devait entourer l’habitat et à des constructions plus ou moins adossées à celle-ci (mais dont les plans n’ont pu être restitués). Cependant, ce sont surtout les traces de cuvelages repérées dans bon nombre de puits (plus de 31 furent étudiés en 1988) qui ont révélé tout un savoir-faire technique à partir de l’étude des pièces de bois préservées. Il ne faut pas négliger non plus les indices liés au tissage, à la tonnellerie ou à la décoration du bâti, ni les outils en fer et les ferrures associés au travail du bois ainsi qu’à sa mise en œuvre. Toutes ces observations et études de M. Gruet, issues de ce manuscrit, seront intégrées à la publication générale du site en les réactualisant et en les replaçant dans les problématiques récentes de la recherche sur les âges du Fer.

Wood utilization in the La Tene village of Les Pichelots (Les Alleuds, Maine-et-Loire).Uncovered by chance through gravel quarrying in 1957-1963, the site of Les Pichelots has been sporadically studied by M. Gruet until he directed excavations there between 1973 and 1993, helped by B. Passini and J. Siraudeau. Complementary interventions occured in 1997 (by D. Prigent and J.-Y. Hunot) and in 2002 (by J.-Ph. Bouvet and R. Simon-Millot). The total studied area is not farshort of 5 hectares, for a total extension of the village estimated to nearly 7 hectares. During the lifetime, of the author (who died in 1998; cf. L’Helgouac’h 1998 ; Siraudeau, 1998), the site has only been the subject of a few preliminary reports (mostly Gruet and Passini 1985; 1986), plus a paper dedicated to the gaulish coins (Aubin et al., 1982). More recently, it has been presented through by a series of 13 notices in the catalogue of an exhibition (Santrot and Meuret, eds. 1999). A complete publication is in hand (under the direction of G. Aubin, J.-Ph. Bouvet, A. Levillayer and J. Siraudeau). From the assemblage yet published (mostly wheel-turned pottery, numerous hards of Republican amphorae, Gaulish coinage) the site has been dated as late La Tene, but the studies in progress suggest an evolution from La Tene C to the end of La Tene D, even later. Nevertheless, it seemed to us important to publish now this posthumous paper, dated 1988 and submitted by his son Yves. It is devoted to the very precise observations M. Gruet was able to carry out, despite very unfavourable conditions, on the wooden structures and other organic materials utilised by the inhabitants of Les Pichelots. The excavated wooden structures consist of post remains which correspond to a palisaded enclosure and buildings (unfortunately of undetermined plan) set against it. Much more significant were the traces of timbering still visible in many of the 31 wells excavated, the pieces preserved revealing a sophisticated technical knowledge. Moreover the site revealed evidence of weaving, cooperage and building decoration, plus iron tools and hinges linked to wood working use.

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