L’éperon barré de La Sangle dans l’estuaire de la Loire (Bouguenais, Loire-Atlantique). Prospections et fouille : un premier bilan des acquis

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15 septembre 2017

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Julie Remy et al., « L’éperon barré de La Sangle dans l’estuaire de la Loire (Bouguenais, Loire-Atlantique). Prospections et fouille : un premier bilan des acquis », Revue archéologique de l’Ouest, ID : 10.4000/rao.3350


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Le promontoire de Bouguenais est connu depuis le xixe siècle par des érudits qui signalent la présence de vestiges antiques et d’une « motte » installée en bout d’éperon. Celui-ci est fermé sur six hectares par un talus en terre récemment attribué au premier âge du Fer. Bien que le site ait fait l’objet de nombreuses descriptions et même de fouilles anciennes (au xixe siècle) ne permettant pas de dater la « motte », aucun plan précis du promontoire et de ses vestiges n’avait été jusqu’alors dressé. En mars 2013, une campagne de prospection thématique accompagnée d’un relevé micro-topographique ont été conduits sur l’ensemble du promontoire afin de mieux caractériser le tertre et l’ensemble du site. Un mobilier céramique relativement abondant est alors recueilli, mettant en évidence une occupation dense et diachronique de l’éminence rocheuse et renseignant sur des périodes qui étaient jusqu’ici peu ou pas documentées (âge du Bronze moyen, premier et second âge du Fer, Moyen Âge). Un plan détaillé et précis de l’ensemble des structures est aujourd’hui disponible. En parallèle, ce programme invite au réexamen complet des données anciennes, éclairant notamment sur les difficultés d’attribution chronologique du tertre.

Since the 19th century the Bouguenais promontory is well known by scholars which were reporting the presence of ancient remains and a castle mound installed at the end of the spur. The latter is enclosed by an earth rampart (6 ha) recently dated to the first Iron Age. Although the site has been the subject of numerous descriptions and excavations (19th century), the dating of the mound still remains unknown. In March 2013, a prospection with micro-topographic survey was realized, comprising the entire surface of promontory. Its main goal was to characterize the mound and the whole site. The abundant collection of ceramics is reflecting a dense and diachronic occupation of the site (Bronze Age, 1st and 2nd Iron Age, Early Medieval, Central Middle Age and Late Medieval). Additionally, a detailed and precise map of the whole structures was obtained. This research program also allowed the re-examination of the ancient documentation, raising the difficulties of chronological attribution of the mound.

Das Geländekap des Bouguenais ist seit dem 19. Jahrhundert aus zeitgenössischen Quellen bekannt, die auf die dort vorhandenen antiken Hinterlassenschaften und auf einen Burghügel verweisen, der am äußersten Ende der Abschnittsbefestigung liegt. Die Befestigungsanlage, die rund 6 ha Grundfläche umfasst, wird durch einen aus Erde aufgeschütteten Abschnittswall begrenzt, der jüngst in die Ältere Eisenzeit datiert werden konnte. Obwohl der Fundplatz aufgrund von verschiedenen zeitgenössischen Beschreibungen recht gut bekannt ist und sogar im 19. Jahrhundert erste Ausgrabungen dort stattfanden, konnte der Burghügel bisher nicht datiert werden. Bislang lag auch kein präziser Vermessungsplan des Geländesporns und der auf ihm gelegenen archäologischen Hinterlassenschaften vor. Im März 2013 wurde eine archäologische Prospektion durchgeführt, bei der auch eine detaillierte mikrotopographische Geländeaufnahme erfolgte. Sie hatte zum Ziel, den dort vorhandenen Burghügel sowie die weiteren Geländebefunde dieses Fundplatzes genau zu dokumentieren und zu analysieren. Dabei konnte ein relativ umfangreiches keramisches Fundmaterial geborgen werden, dass eine dichte und diachrone Besiedlung dieses felsigen Geländesporns belegt und uns auch über bisher wenig oder nicht belegte Zeithorizonte informiert (mittlere Bronzezeit, Ältere und Jüngere Eisenzeit, Mittelalter). Heute verfügen wir über einen genauen und detaillierten Plan der dort vorhandenen Geländebefunde. Das Forschungsprogramm beinhaltet außerdem, die alten Befunde und Funde neu zu untersuchen, um der schwierigen Frage der chronologischen Einordnung des Burghügels nachzugehen.

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