21 décembre 2012
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Jacinta Maria Matos, « A educação (pós-)imperial de V. S. Naipaul », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.1190
L’article propose d’analyser certains sens du mot éducation révélant un intérêt particulier pour le parcours de V. S. Naipaul comme écrivain. Ainsi, il considére en premier lieu les effets (prévisibles et imprévisibles) de l’éducation coloniale typique que cet écrivain a reçue à Trinidad et qui l’ont transformé en un «bon» et en même temps en un «mauvais» sujet colonial. Il envisage en outre la manière par laquelle Naipaul a dû, postérieurement, s’éduquer pour la vie dans un monde post-colonial et la forme par laquelle il a dû confronter la condition hybride et dé-territorialisée du sujet post-colonial. Pour conclure, le texte défend que Naipaul se situe délibérément dans ces «aires d’obscurité», qu’il a louées comme thème central de son oeuvre; en fait, il occupe cette «zone d’interdiction» que le discours colonial prétend maintenir entre le colonisateur et le colonisé: c’est là qu’il situe son propre discours.