1 octobre 2021
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Maria Florencia Guarche Ribeiro et al., « Resistir é viver. Notas sobre a luta política das mulheres curdas por uma sociedade antipatriarcal no século xxi », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.11960
Dans cet article nous proposons de discuter les particularités du mouvement des femmes au Kurdistan et sa contribution en termes des débats sur les formes alternatives de démocratie. Nous partons du principe que cette expérience, avec d’autres trajectoires identifiées avec le féminisme colonialiste et le féminisme noir, est en train de redimensionner la lutte des femmes en tant qu’avant-garde d’un nouveau type de mouvement émancipateur. Les résultats de l’étude indiquent que les actions de l’empouvoirement et de bénéfice mutuelles promues par la création de réseaux associatifs, encouragés par l’organisation autonome des cadres féminins de la guérilla, ont modifié l’autoperception des femmes dans les communautés kurdes. Ainsi, les dynamiques de pouvoir social et politique existant antérieurement dans la région ont été modifiées.