4 janvier 2013
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José Arthur Giannotti, « Capitalismo e monopólio de conhecimento », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.1283
Le marché capitaliste contemporain est fondé sur des stratégies de connaissance et de pouvoir qui le distinguent profondément, soit de l’ancien marché concurrentiel, tendant à l’auto-réglementation, soit de l’impérialisme, quand l’hégémonie se construisait sur les positions de force ayant pour piliers les politiques de l’Etat national. Si, aujourd’hui, la source du pouvoir réside dans le monopole de l’invention scientifico-technologique, il est nécessaire, par conséquent, d’aller au-delà d’une phénoménologie des niveaux de globalisation, en tenant compte du rôle déterminant du nouveau capital, dans sa différence spécifique. Un pouvoir appuyé sur le savoir doit être combattu par d’autres pouvoirs capables de distinguer ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas faire et connaître. C’est là le défi d’un nouveau socialisme qui abandonne l’illusion d’être capable de créer entièrement une nouvelle société.