18 janvier 2013
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Silvia Rodríguez Maeso, « Política del testimonio y reconocimiento en las comisiones de la verdad guatemalteca y peruana: En torno a la figura del “indio subversivo” », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.1697
Ce texte porte sur l’analyse de la politique du témoignage dans les commissions pour la vérité guatémaltèque (Comisión para el Esclarecimiento Histórico – CEH) et péruvienne (Comisión de la Verdad y Reconciliación – CVR), et de leur portée sur le contenu des respectifs rapports finaux. Le fait de reconnaitre les victimes est établi en tenant compte des rapports instaurés pour interpréter le processus de violence conditionnant, de façon décisive, la production d’idées et de pratiques de citoyenneté déterminantes dans les discours de chacune des commissions. Dans ces rapports, les représentations idéologiques de l’“indien subversif” affectent directement le statut, en tant que telles, des principales victimes/personnes touchées par le conflit (les populations paysannes indigènes) et le rôle que l’inégalité ethnico‑raciale, et en particulier le racisme, prennent dans l’interprétation que les commissions font des conflits armés. Dès lors, le travail des deux commissions et les débats académiques qui les précédèrent, mettent en lumière la relation complexe – ayant de profondes racines historiques – entre indiennité et politique.