23 novembre 2012
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João Carlos Graça et al., « Complexidade, interdependência e autonomia em sistemas económicos e sociais », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.1777
Les études de la complexité peuvent potentialiser le dialogue interdisciplinaire entre sociologues et économistes. Une fois présentées quelques propriétés des systèmes complexes, nous tenons pour crucial le rôle joué par le programme de recherche en complexité en tant que défi lancé au paradigme économique dominant. Ce désidérata peut être bénéfique à un aspect négligé mais important, celui du souci de la complexité sociale implicite dans la tradition sociologique, en particulier l’emphase durkheimienne dans l’idée d’interdépendance, pierre de touche des approches actuelles de la complexité. Plutôt que d’assumer complexité/simplicité et autonomie/simplicité en tant que relations mutuellement exclusives, Durkheim considère l’interdépendance et l’autonomie comme des caractéristiques positivement en corrélation et fondamentalement complémentaires des sociétés modernes. Il convient donc de penser la complexité en tant que phénomène socioéconomique global, et non pas strictement économique. Cette approche souffre du préjudice causé par l’existence de la séparation académique économie/sociologie.