28 novembre 2012
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Vítor Neves, « Custos sociais: Onde para o mercado? », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.4368
Les marchés constituent un puissant mécanisme de coordination économique. Néanmoins, on ne peut ni ne doit ignorer ses limitations. Les coûts aux origines les plus diverses, découlant de l’activité des entreprises dans le cadre du capitalisme et externalisés, c’est à dire, transférés vers d’autres agents ou vers la société comme un tout sans répercussion sur le mécanisme des prix, sont un exemple particulièrement impressif de ces limitations. Dans cet article, nous mettons en exergue les différentes conceptions portant sur les coûts sociaux qui existent dans la littérature économique, qui vont de l’identification du problème comme étant une “défaillance du marché” à la conception plus hétérodoxe (et aussi moins connue) de K. William Kapp qui estime que les coûts sociaux sont un problème intrinsèque et inévitable dans le contexte institutionnel du capitalisme. Dans un premier temps, nous nous penchons sur la nature du problème. Ensuite, nous présentons, bien que fort sommairement, deux lignes fondamentales de fracture entre l’approche conventionnelle dominante et l’approche hétérodoxe de Kapp: le concept d’efficience adopté et la façon dont est perçue la question de l’évaluation des coûts sociaux.