19 avril 2013
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Helena Machado et al., « Biolegalidade, imaginário forense e investigação criminal », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.4927
Dans ce texte, nous abordons quelques‑uns des contours des configurations locales des représentations et des usages sociaux de la technologie de l’ADN dans l’investigation criminelle au Portugal. L’approche du réseau sociotechnique qui aligne la science forensique avec les politiques de gouvernance de l’État, les lois et les pratiques d’investigation criminelle et les imaginaires culturels à propos de l’ADN et du travail d’investigation criminelle est réalisée à partir des concepts de bio-légalité et d’imaginaire criminalistique qui, à leur tour, trouvent leur point d’ancrage, respectivement, dans les notions de bio-citoyenneté et de bio-identification. Nous avons adopté une perspective théorico‑méthodologique de type interprétatif et qualitatif reposant sur l’analyse de la législation et sur la compréhension des sens et significations attribués à l’utilisation de technologies d’ADN de la part des éléments de la Police Judiciaire. Notre propos est de débattre de certaines modalités de tensions locales créées par des processus d’exportation de la technologie de l’ADN, qui trouvent leur source dans des sociétés et des cultures ayant différentes histoires de gouvernance de technologie, de régulation des pratiques d’investigation criminelle et de production de la preuve dans les tribunaux.