Le Mercure galant (1672-1710) : un jalon significatif sur la voie de l’encyclopédisme des Lumières

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7 décembre 2016

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Selmeci Castioni Barbara et al., « Le Mercure galant (1672-1710) : un jalon significatif sur la voie de l’encyclopédisme des Lumières », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.5394


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Cet article propose déménager une place au Mercure galant (1672-1710) dans les territoires intellectuels qui ont rendu possible l’avènement de l’Encyclopédie, en soulignant de la part de son fondateur et directeur, Donneau de Visé, des préoccupations intellectuelles et des choix éditoriaux qui entrent en résonance avec les éléments programmatiques définis par Diderot et D’Alembert : entreprise collaborative, mais aussi raisonnée et critique, concédant aux arts mécaniques une place inédite à la faveur, notamment, d’un usage novateur des planches gravées. En tenant compte des différences entre les deux entreprises, sur le plan textuel (l’ouverture du périodique s’oppose au principe de clôture alphabétique du dictionnaire) et épistémologique (en contrepoint du périodique galant, l’Encyclopédie s’accompagne d’une véritable réflexion sur les langages porteurs de connaissances), le présent article cherche à mettre au jour un parallèle néanmoins surprenant, comme une invitation à des études plus approfondies.

This article attempts to provide a place for Le Mercure galant (1672-1710) in the intellectual landscape which made the Encyclopédie possible, by emphasizing its founder and director Donneau de Visé’s intellectual preoccupations and editorial choices, which can be compared to the programme defined by Diderot and D’Alembert. It was a collaborative, but also reasoned and critical, enterprise giving an unaccustomed amount of space to the mechanical arts thanks, in particular, to an innovative use of engravings. While taking account of the differences between the two undertakings, both on the textual level (the periodical’s openness as opposed to the dictionary’s alphabetical closure) and from the epistemological point of view (unlike the periodical, the Encyclopédie includes serious reflection on the languages used to transmit knowledge), this article tries to bring out a surprising parallel, in an invitation to further research.

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