Les adaptations cinématographiques de La Religieuse

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23 novembre 2023

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Yves Desrichard, « Les adaptations cinématographiques de La Religieuse », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.7358


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La première adaptation cinématographique de La Religieuse, Suzanne Simonin, la religieuse de Diderot, date de 1966. Réalisé par Jacques Rivette, le film est l’objet, tout au long de sa production et lors de sa diffusion, d’une censure largement dénoncée, avant sa sortie en 1967. L’écho du scandale obère les qualités éminentes du film, liées tant à la finesse de l’adaptation qu’à ses vertus proprement cinématographiques. En 1986, On l’appelle Sœur Désir, de Joe d’Amato, est une exploitation pornographique des aspects les plus scandaleux du livre. En 2013, La Religieuse de Guillaume Nicloux, prenant de larges libertés avec le récit, propose une transposition féministe du propos diderotien, avec la volonté d’échos plus contemporains. Les trois adaptations inscrivent dans le temps de leur production les aspects les plus polémiques du « roman-mémoires » de Diderot.

The first film adaptation of La Religieuse, The nun, dates from 1966. Directed by Jacques Rivette,the film was subject, throughout its production and theatrical release, to a widely denounced censorship, before its official release in 1967. The echo of the scandal obliterates the eminent qualities of the film, linked as much to the finesse of the adaptation as to its purely cinematographic virtues. In 1986, Joe D’Amato’s Convent of sinners is a pornographic use of the most scandalous aspects of the book. In 2013, Guillaume Nicloux’s The nun, taking wide liberties with the story, offers a feminist transposition of the Diderotian intention, with the desire for more contemporary echoes. The three adaptations inscribe in the time of their production the most polemical aspects of Diderot’s “novel-memoirs”.

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