15 janvier 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2493-8637
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-7462
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Maxence Guillemin, « La religion politique de Jean-Jacques : résolution d’un conflit entre universalisme et particularisme », Revue du droit des religions, ID : 10.4000/rdr.638
Cet article entend traiter du fait religieux intégré aux Institutions politiques de Jean-Jacques Rousseau. Celui-ci ne va pas de soi, pour qui se penche sur les rapports parfois ambigus que cultive le philosophe avec le spirituel. En imaginant l’irruption incidente d’une verticalité dans son Contrat social, Rousseau n’a pas manqué d’engendrer nombre de commentaires, qui traduisent une certaine perplexité, voire une simple condamnation. Celle-ci naît d’une apparente insolubilité : la nécessaire conciliation d’une religion totalement rationalisée, répondant au plus parfait universalisme, mais qui doit néanmoins être mise entre les mains du Législateur et donc s’inscrire dans une cité politique singulière. Ces développements reviennent sur ce déchirement permanent, véritable leitmotiv de la pensée du Genevois, et permettent de mieux saisir la notion de religion civile.