15 janvier 2020
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Stéphane Papi, « Les mariages à la fātiḥa et le droit français », Revue du droit des religions, ID : 10.4000/rdr.648
Les mariages à la fātiḥa, constituent le fruit d’une synthèse entre les normes matrimoniales islamiques et les usages sociaux qui en sont faits chez les musulmans de France. Ils leur permettent de combiner des principes et des injonctions familiales avec des aspirations correspondant aux usages majoritairement en cours en France. Bien qu’ils puissent faire potentiellement l’objet de retraductions dans certaines de ses catégories juridiques, celles du concubinage ou des fiançailles, le droit français ne les reconnaît que s’ils sont célébrés postérieurement au mariage civil, ce dernier restant, chez une très large majorité de musulmans, l’acte qui scelle véritablement le mariage.