Le coût économique du chômage est en baisse en RFA

Fiche du document

Date

19 juillet 2012

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1156-8992

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1965-0787

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Hans-Uwe Bach et al., « Le coût économique du chômage est en baisse en RFA », Regards sur l’économie allemande, ID : 10.4000/rea.4421


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Le chômage pèse sur les finances des ménages, mais il grève aussi les finances publiques. En situation de sous-emploi, qu’il s’agisse de chômage visible ou caché, les salariés ne perçoivent qu’une rémunération faible, voire nulle. Il en résulte des pertes à l’échelle macroéconomique : l’Etat est amené à augmenter ses dépenses alors même que ses recettes se réduisent. Ces coûts supplémentaires pèsent sur l’ensemble des comptes publics ; les budgets de l’Etat fédéral, des Länder, des communes et des organismes de protection sociale sont touchés soit directement, soit indirectement en raison de leur interdépendance. Ainsi, en 2011, en comparaison avec une situation hypothétique où il n’y aurait eu aucun chômage, le coût budgétaire induit par le chômage s’élevait à quelque 56 milliards € en Allemagne. L’impact du chômage sur les ménages et l’ensemble des budgets publics est fonction notamment des prestations allouées. Dans ce domaine, d’importants changements ont eu lieu ces dernières années : le système de protection sociale pour les demandeurs d’emploi a été profondément remanié en 2003-2005. Ces réformes (« réformes Hartz ») avaient pour objectif premier d’accroître l’incitation à la reprise d’un emploi. Les économies réalisées devaient ouvrir des marges de manœuvre permettant de réduire les cotisations d’assurance chômage. Enfin, les réformes devaient clarifier les compétences budgétaires respectives en ce qui concerne le financement des prestations d’assurance d’un côté, celui des prestations supportées par l’ensemble de la société, de l’autre, ceci entre autres pour éviter que ne se reproduisent les problèmes de pilotage observés par le passé (« erreurs d’aiguillage » budgétaires).L’Agence fédérale pour l’emploi estime que ces réformes sont un succès à deux égards : elles ont permis d’une part de réduire les coûts supportés par l’assurance chômage et, d’autre part, de séparer les prestations d’assurance des prestations d’assistance en asseyant leur financement sur des bases indépendantes l’une de l’autre, c’est-à-dire sur les cotisations dans le premier cas, sur l’impôt dans le deuxième. Reste à en évaluer le coût social global…

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en