Union bancaire. La position des caisses d’épargne allemandes

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19 juillet 2013

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A en croire la presse française, l’Allemagne s’obstinerait à camper sur des positions « non constructives » lorsqu’il s’agit de renforcer l’Union économique et monétaire. « A chaque étape de la construction de l’Union bancaire, l’Allemagne voit toujours une raison de soulever des objections », s’insurge par exemple le site euractiv.fr : « La supervision bancaire ? Pas utile pour les petites banques. La recapitalisation directe ? Pas possible avant une supervision effective des banques… La restructuration des banques par un nouvel organisme européen ? Pas avant un changement de traité » (18-04-2013)… Certes, la réalisation de l’Union bancaire est un dossier complexe, qui s’accompagne d’importants transferts de souveraineté, et se négocie à l’approche des élections européennes... Mais ce que révèle avant tout la guerre de tranchées menée contre l’Allemagne par les médias français, c’est l’existence de différences foncières d’approche entre nos deux pays – non pas sur le fond ni sur la finalité d’un tel projet européen – mais sur la manière de procéder à sa réalisation. C’est là une différence classique entre nos deux pays, qu’il s’agisse de la culture en affaires ou en politique, et source intarissable de différends ; mais cette différence est aussi la justification même de cette obligation de résultat qu’a le « tandem » franco-allemand dans l’Union. Et de fait, ce qui nourrit les griefs que véhicule le billet cité ci-dessus, c’est une « petite phrase » prononcée par Wolfgang Schäuble à l’issue de la réunion des ministres des Finances européens, le 13 avril. L’Union bancaire, expliquait-il, « n’a de sens que si nous avons des règles communes pour restructurer et faire face aux défaillances des banques. Si nous voulons des institutions européennes pour cela, il faut modifier le traité ». Le progrès des négociations depuis cette date n’a rien changé quant au fond de l’approche allemande : le politique doit se contenter de fixer un cadre pour l’activité des acteurs économiques, c’est-à-dire des règles contraignantes, dignes de confiance – donc fixées par voie de traité. Pour permettre aux lecteurs français de mieux comprendre les arguments sous-jacents de l’approche allemande, nous avons demandé à la Fédération des caisses d’épargne (DSGV), qui a joué un rôle éminent dans la définition des positions allemandes, de nous détailler ici dans leur complexité les différents arguments entrant en ligne de compte. (IB)

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