1 octobre 2009
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Wolfgang Schroeder et al., « « Des relations sociales en plein bouleversement » », Regards sur l’économie allemande, ID : 10.4000/rea.593
Grèves à répétition des cheminots allemands depuis l’été, grève dure à Deutsche Telekom en juin dernier, introduction probable d’une sorte de SMIC pour les facteurs à partir de 2008… Les relations sociales allemandes sont devenues méconnaissables : non seulement, les traditionnels syndicats unitaires de branche semblent céder la place à des organisations catégorielles, mais le gouvernement fédéral commence à prendre une part active dans la fixation des salaires, comme en atteste le débat sur l’introduction outre-Rhin d’un salaire minimum légal (voir REA 79/06). Cette évolution est très prononcée dans le secteur des services, où elle affecte tout particulièrement les services d’intérêt général. On peut se demander dès lors si les mutations des activités, et plus particulièrement la libéralisation en cours des anciens services publics, ne sont pas en train de modifier en profondeur le modèle allemand du partenariat social et de remettre en question le modèle de la convention collective de branche…Pour comprendre les enjeux de la situation, nous avons interrogé le Prof. Wolfgang Schroeder (Université de Kassel) théoricien réputé des relations sociales allemandes et ancien praticien, puisqu’il exerça au préalable diverses fonctions éminentes au sein du directoire d’IG Metall (politique européenne, politique sociale).