Making sense of school governing in England: Sources of information and challenges

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17 novembre 2016

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Jacqueline Baxter, « Making sense of school governing in England: Sources of information and challenges », Recherche & formation, ID : 10.4000/rechercheformation.2390


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Résumé En Fr

Changes to the English education system which have led to greater financial and curricular autonomies for schools along with increasing numbers of academy chains and federation trusts have combined to create a very complex environment for school governance. Drawing on previous studies into working identities in the public sector, this study investigates the ways in which school governors are making sense of their environment, and therefore are professionalizing their role. Using qualitative data from interviews with 30 governors, combined with quantitative data drawn from an ongoing project into governor identities, this paper looks at the myriad sources of information governors are using in order to make sense of their role. The study then appraises the challenges that they are facing, in a context of school reforms that place profound emphasis on education as a market; in the longer term, this may affect recruitment and retention of governors.

Créées sous Tony Blair en 2000, les academies schools sont des écoles indépendantes, financées sur fonds publics, gratuites pour les parents mais gérées par le privé et relevant du Ministère plutôt que du gouvernement local. En 2010, l’arrivée au pouvoir de la coalition conservatrice alliée aux Libéraux (gouvernement Cameron) accélère « l’académisation » scolaire en supprimant le droit de véto des autorités locales à la création de nouvelles free schools, en particulier dans les zones défavorisées. L’academies act voté en juillet 2010 par le Parlement britannique permet à toutes les écoles financées sur fonds publics de devenir des académies avec un degré d’autonomie différencié par exemple pour moduler le salaire des enseignants ou proposer un curriculum distinct du programme national. L’idée est reprise des charter schools nord-américaines ou encore des « lycées libres » suédois, lancés en 1992, établissements secondaires privés proposés au libre choix parental, subventionnés par des chèques éducation et bénéficiant d’une large liberté pédagogique. L’objectif consiste non pas tant à afficher une efficacité scolaire localement exemplaire, mais à améliorer le niveau scolaire moyen grâce à un marché scolaire plus diversifié et plus concurrentiel. Plus de 10 % des écoles secondaires publiques ont, à ce jour, obtenu le nouveau statut de free school. Quel que soit leur statut, les écoles sont gérées par des governors, qui nomment les enseignants et le principal, en déterminent l’allocation budgétaire et les grandes orientations pédagogiques. Dans le cas d’écoles sous contrôle d’une Local Education Authority (LEA), le conseil des governors est piloté par l’autorité locale mais inclut également des représentants des parents, des enseignants et des intérêts locaux. Depuis 2010, les LEAs peuvent continuer à nommer des governors aux conseils d’Académies, mais n’ont plus de voix déterminante. Responsables de budgets dépassant souvent le million de livres, les governors doivent répondre par ailleurs à un système réglementaire de plus en plus exigeant, dont le respect des normes est évalué par l’Office for Standard in Education(OFSTED). Alors que l’activité de school governor est originellement conçue comme relevant du bénévolat, ces pressions croissantes de l’environnement éducatif ont entraîné un processus de « professionnalisation », au sens où les governors sont aujourd’hui recrutés sur la base de qualifications professionnelles de l’ordre de la gestion, de la finance ou des ressources humaines ; ils évaluent l’action des principaux en charge des établissements ; enfin ils doivent collecter nombre de données susceptibles d’éclairer leur évaluation lors des visites d’établissement régulières qu’ils entreprennent. En prenant appui sur les résultats de travaux précédents concernant la fabrication des identités professionnelles dans le secteur public et sur une enquête combinant entretiens semi-directifs auprès de trente gouverneurs et recueil de données quantitatives sur les trajectoires et les carrières, cet article examine les différentes sources d’information mobilisées par les governors, leur permettant à la fois de décoder les profils et les orientations des établissements et d’être partie prenante d’un travail plus large de réflexivité qui participe au processus de professionnalisation en cours.L’article vise donc à illustrer comment les governors réceptionnent et interprètent des informations d’origines variées à travers leurs pratiques quotidiennes, et les utilisent à la fois pour comprendre le contexte scolaire des établissements et pour améliorer leurs propres compétences managériales. Bien que ne bénéficiant d’aucune reconnaissance statutaire, cette forme de « professionnalisation profane » correspond pourtant aux attentes des tutelles – LEA, Ministère, OFSTED.

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