Poser l’éducation populaire entre savoirs et émancipation :

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1 juillet 2017

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Léa Laval, « Poser l’éducation populaire entre savoirs et émancipation : », Recherches & éducations, ID : 10.4000/rechercheseducations.2672


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Dans cet article je travaille les tensions entre théories critiques et pratiques d’émancipation à l’œuvre dans le champ des Universités Populaires ou, autrement dit, de l’éducation populaire engagée sur le terrain des savoirs. Les savoirs, en tant qu’objet culturel spécifique et central dans les questions d’éducation, sont liés à la question du pouvoir en de multiples aspects. Les Universités Populaires, guidés par un projet humaniste, travaillent à leur démocratisation, seulement comment prendre en compte et travailler les inégalités dans nos rapports aux savoirs ? Est-ce que « savoir » est intrinsèquement émancipateur ? L’éducation populaire, aujourd’hui en plein renouvellement, tente de se réapproprier sa dimension politique et remet les questions d’émancipation et de transformations sociales au cœur de ses actions et de son discours sur le monde. Je fais ici l’hypothèse qu’une rencontre entre les démarches d’éducation populaire et les pratiques de recherche permettrait de travailler les savoirs dans une perspective d’émancipation.

In this paper I work tensions between critical theories and emancipation pratices in Popular University field (Community College) or, in other words, in the field of popular education involved in knowledge ground. Knowledge, as a specific cultural object, which is central in education issues, is definitly linked with power issues. Popular Universities, led by humanist project, work on knowledge democratisation, but how taking into account and work the disparities in our relations to it? Is « to know » naturally emancipating? Popular education, today renewing itself, tries to meet again its polical aspects and concepts like « emancipation » and « social transformations » re-appears as very central in its actions and speeches on the world. Here, I expose the hyptohesis according which I suppose a meeting between popular éducation approaches and research methods could permit to work on knowledge in an emancipation process.

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