Reconsidérer les relations avec les espaces de nature en période de pandémie

Résumé Fr En

Cette période de confinement pourrait s’envisager comme une immersion dans un ailleurs de proximité à côté de chez soi. Pas décalés, lenteur, regard divergeant et observation du détail d’une nature et d’un environnement périurbain qui nous invitent à composer avec elle. Mais est-ce réalisable actuellement ? Comment définir la limite acceptable entre trop et pas assez de nature ? Et avec les écosystèmes qui composent notre quotidien ? Et si l’enjeu du temps présent consistait, justement, à redéfinir le contrat écologique avec notre habitat et les espaces de nature à proximité de chez soi ?

This period of confinement could be considered as an immersion in a nearby elsewhere near your home. Not staggered, slowness, diverging gaze and observation of the details of a nature and a peri-urban environment that invite us to come to terms with it. But is it achievable now? How to define the acceptable limit between too much and not enough nature? And with the ecosystems that make up our daily lives? And if the challenge of the present time consisted, precisely, in redefining the ecological contract with our habitat and nature spaces near our home?