Financialization and Organizational Changes in Multinational Enterprises

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24 juin 2014

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Angelo Salento et al., « Financialization and Organizational Changes in Multinational Enterprises », Revue d’économie industrielle, ID : 10.4000/rei.5710


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L’objectif de cet article est de contribuer, sur les plans théorique et empirique, au débat sur la relation entre processus de financiarisation de l’économie et changements organisationnels réalisés par les grandes multinationales. Notre hypothèse est qu’il existe une relation forte entre ces deux éléments, et que l’analyse de cette relation fournit de nouveaux éléments d’interprétation des changements récents dans les pratiques managériales. Pour vérifier cette hypothèse, nous menons une analyse empirique sur plusieurs grandes multinationales, que ce soit des entreprises italiennes ou des entreprises étrangères ayant des activités significatives en Italie.Nos principaux résultats montrent que : (1) les entreprises tendent à abandonner les investissements dans les activités dont les rendements sont perçus comme incertains et de long terme ; (2) les directeurs financiers ont the plus en plus d’importance et de pouvoir dans l’entreprise ; (3) les fusions et acquisitions sont de plus en plus fréquentes, importantes d’un point de vue stratégique et problématiques d’un point de vue organisationnel ; (4) une forte attention à la réduction des coûts de main d’œuvre peut aussi être associée à des objectifs financiers de court terme ; (5) une fragmentation cognitive de la production semble émerger, selon laquelle l’entreprise est conçue comme une « chaîne » d’activités qui peuvent être évaluées et gérées conformémént à une orientation « valeur pour l’actionnaire » ; (6) l’oursourcing ne peut plus être expliqué uniquement en fonction des stratégies de « core business » mais aussi en termes financiers, comme moyen de mobiliser des ressources pour des pratiques d’optimisation de la valeur à court terme pour l’actionnaire. Les implications de ces résultats sont discutées dans l’article.

The goal of this paper is to provide both a theoretical and an empirical contribution to the debate concerning the relationship between the financialization process of the economy and the organizational changes implemented by large multinational enterprises. Our hypothesis is that there is a tight connection between the two elements, and that the analysis of such connection provides key insights about how to critically interpret the development, in the last few decades, of managerial practices. In order to find support to our hypothesis, we performed an empirical research concerning several large multinational corporations – both some major Italian multinational companies, and some non-Italian multinational enterprises with large scale operations in Italy as well.Our main findings include (1) firms tend to abandon investments in areas where returns are expected to be uncertain and long term; (2) there is an increasing organizational relevance and power of CFOs and, in general; (3) mergers and acquisitions become both increasingly frequent, strategically relevant and organizationally problematic; (4) a strong focus on the reduction of labor costs, through various means, can also be seen as a way to materialize a short-term, financially oriented view of the firm; (5) a cognitive fragmentation of production seems to emerge, by which the firm is conceived as a “chain” of activities that can be separately assessed and managed according to a “shareholder value” orientation; (6) outsourcing practices are no longer explainable solely in terms of a traditional “core business” focalization strategy, but also in financial terms, as a way to gather resources to be used for short-term shareholder value optimization practices.The implications of these results are discussed in the paper.

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