14 février 2019
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Michele Colucci et al., « Migration in Southern Europe since 1945: The Entanglement of many Mobilities », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.10025
L’« espace » – dans lequel se produisent les migrations – n’est pas la seule catégorie à être repensée et relocalisée dans les études sur la migration. Le « temps », ou plutôt la périodisation, est un autre problème clé. Pendant longtemps, le débat savant sur les pays méditerranéens d’Europe a été dominé par une conviction plus ou moins partagée sur la succession historique de l’émigration et de l’immigration. Selon ces termes, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et le Portugal auraient suivi un modèle migratoire cyclique qui a existé jusque dans les années 1970, l’émigration au-delà des frontières nationales étant perçue comme un mouvement prédominant suivi d’une immigration étrangère massive qui aurait supplanté la centralité de l’expatriation. L’article propose un nouveau point de vue sur cette question, intégrant émigration, immigration et migration interne en Italie, en Espagne, en Grèce et au Portugal dans une perspective convergente.