Le lieu de la « bonne mort » pour les migrants guinéens et bangladais au Portugal

Fiche du document

Date

13 mars 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0752

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5418

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Clara Saraiva et al., « Le lieu de la « bonne mort » pour les migrants guinéens et bangladais au Portugal », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6020


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Les dimensions transnationales des migrations ont pris une importance théorique et ethnographique croissante. Les liens et mobilités qu’elles supposent sont souvent accompagnés par la construction sociale et symbolique des espaces d’appartenance. Dans cet article, nous montrons que la mort est une bonne métaphore pour penser cette production des lieux et des espaces d’appartenance dans des contextes transnationaux. La mort implique la circulation d’univers symboliques, dans lesquels la notion de processus est fondamentale, en particulier dans le maintien de la relation avec le lieu d’origine. Ces arguments sont explorés à travers deux études de cas : les migrants en provenance du Bangladesh et ceux de Guinée-Bissau au Portugal.

The transnational dimensions of migration have grown in importance, both from a theoretical and an ethnographical point of view. Such ties and mobilities are frequently accompanied by the social and symbolic construction of spaces of belonging. In this text we want to show how death is a good metaphor to think about the production of places and spaces of belonging and relating in several transnational contexts. Death implies the circulation of symbolic universes in which the notion of process is extremely important, especially in what concerns the maintenance of the relationship with the space of origin. Such arguments will be explored through two case studies: the migrants from Bangladesh and the ones from Guinea-Bissau in Portugal.

Las dimensiones transnacionales de las migraciones han adquirido una creciente importancia teórica y etnográfica. Tales vínculos y movilidades son acompañados a menudo por la construcción social y simbólica de los espacios de pertenencia. Este artículo pretende mostrar que la muerte es una buena metáfora para reflexionar sobre esta producción de lugares y espacios de pertenencia en contextos transnacionales. La muerte implica la circulación de los universos simbólicos, en la que la noción de proceso es de suma importancia, en particular en el mantenimiento de la relación con el espacio de origen. Estos argumentos serán explorados a través de dos estudios de caso: los inmigrantes de Bangladesh y los de Guinea-Bissau en Portugal.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en