Diaspora without Homeland: Slave Descendants and the Cultural Politics of Ancestry in the Upper Gambia River Valley

Fiche du document

Date

26 juillet 2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0752

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5418

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Immigration

Citer ce document

Paolo Gaibazzi, « Diaspora without Homeland: Slave Descendants and the Cultural Politics of Ancestry in the Upper Gambia River Valley », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6253


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

This article investigates how memories of migration are used to maintain the status boundary between people of freeborn and slave descent in the Gambia. Based on ethnographic and historical research among the Soninke communities of the Upper River Region, the article shows that forgetting the roots and routes of slave descendants has been central to forging and remembering their servile status. While all villagers have foreign origins, slave descendants are stigmatized for lacking certified ancestry. Unlike the freeborn, they cannot inscribe their homelands and diasporic journeys in the local oral traditions and genealogies of immigration. By drawing on the case study of a family, the article also shows that slave descendants may dispute this collective amnesia and discusses the possibilities and limits of subaltern narratives vis-à-vis the hegemonic production of the past.

Cet article examine comment la mémoire de la migration est utilisée pour maintenir les frontières entre statuts sociaux en Gambie, notamment entre les personnes de condition libre et les descendants d’esclaves. Basé sur des recherches ethnographiques et historiques parmi les communautés soninkés de la région de l’Upper River, l’article montre que l’oubli des origines et des parcours migratoires des descendants d’esclaves participe à la reproduction de leur condition servile. Bien que tous les villageois aient des origines étrangères, les descendants d’esclaves restent stigmatisés du fait de leur généalogie « inexistante ». Contrairement aux personnes de statut libre, ils ne peuvent pas inscrire localement leur histoire diasporique dans les traditions orales ni dans les généalogies de l’immigration. En s’appuyant sur l’étude de cas d’une famille d’origine servile, l’article montre également que les descendants d’esclaves peuvent contester cette amnésie. Nous examinons notamment les possibilités et les limites des récits « subalternes » vis-à-vis de la production hégémonique du passé.

Este artículo describe cómo la memoria de la migración se utiliza para mantener la frontera entre los descendientes de los nacidos libres y los descendientes de esclavos en Gambia. Apoyándose en una investigación etnográfica e histórica de comunidades Soninke de la Región Alta del Río Gambia, el artículo muestra que el olvido de las raíces y las rutas de los descendientes de esclavos ha sido fundamental en la reproducción de su condición servil. Mientras que todos los habitantes de las comunidades Soninke son de origen extranjero, los descendientes de esclavos son estigmatizados por su falta de una ascendencia certificada. A diferencia de los nacidos libres, estos no pueden inscribir ni su país de origen ni su recorrido por la diáspora dentro de las tradiciones orales locales y sus genealogías de la inmigración. Mediante la historia de una familia, el artículo también muestra que los descendientes de esclavos pueden desafiar esta amnesia colectiva, y analiza las posibilidades y límites de las narrativas subalternas en relación a la producción hegemónica del pasado.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en