Fiche du document
1 septembre 2014
- doi: 10.4000/resf.535
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2264-6949
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Mots-clés
Frankenstein posthumanisme animal non-humain complexe œdipien hybridation biocapitalisme Frankenstein posthumanism non-human animal œdipal complex Shelley (Mary) biocapitalism hybridization Natali (Vincenzo)Sujets proches
Fauna Native fauna Native animals Beasts Wildlife Wild animals Animal kingdom Reino animal Zoologie Avenir Futur Futurologie Prospective Pronostics Règne animal Bêtes Faune Animal Merv Alexandrie de Margiane Antioche de MargianeCiter ce document
Sean McQueen, « Biocapitalisme et schizophrénie : repenser la frontière Frankenstein », ReS Futurae, ID : 10.4000/resf.535
Métriques
Partage / Export
Résumé
Les devenirs-animaux de Deleuze et Guattari sont particulièrement utiles pour repenser « la frontière Frankenstein » instaurée par George Slusser : le moment durant lequel l’histoire de science-fiction se replie sur elle-même à travers le déni du futur, qui s’accompagne d’une régression vers des relations oedipiennes. En analysant et en opposant Frankenstein de Mary Shelley et Splice de Vincenzo Natali, cet article démontre que même si le déni du futur est autant celui de Victor Frankenstein que celui de sa créature, la frontière est néanmoins anthropocentrique. L’article examine les possibilités ouvertes par le devenir-animal du non-humain et il explore la façon dont celui-ci peut retravailler la frontière Frankenstein au sein du biocapitalisme technoscientifique du XXIe siècle.