Blockbuster de science-fiction : étendue, extension, morcellement du territoire

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28 juin 2021

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Depuis la fin des années 1970, le blockbuster hollywoodien de science-fiction apparaît comme un investissement attractif mais aléatoire. Si le genre est bien représenté dans le haut du box-office, il ne constitue pas une garantie de succès, enregistre régulièrement de sérieux revers et se déploie selon une gamme hétérogène de productions. Difficilement mesurable en raison des recoupements entre cinéma de SF, horreur, film-catastrophe ou film de super-héros, la part du cinéma de science-fiction au sein de la production nord-américaine est limitée mais significative et en expansion parfois spectaculaire dans les années 2000. Le recours de plus en plus systématique aux franchises tend à marginaliser les projets unitaires et pousse à la constitution d’ensembles fictionnels étendus et étroitement contrôlés par les majors, qui se livrent sur ce terrain une concurrence méthodique visant, au minimum, à consolider leurs positions. Dans ce paysage relativement stable et désormais dominé par Disney, l’émergence de nouveaux producteurs de contenu et le développement des séries télévisées apparaissent comme de puissants facteurs de déséquilibre.

Since the late 1970s, Hollywood science fiction blockbusters have been an attractive but random investment. Although the genre is well represented at the top of the box office, it is not a guarantee of success. It regularly records serious setbacks and is deployed in a heterogeneous range of productions. The market share of science fiction cinema within North American production (difficult to assess because of the overlap between SF cinema, horror, disaster films or superhero films) is limited but significant and expanding, sometimes spectacularly, in the 2000s. The increasingly systematic recourse to franchises tends to marginalize unitary projects and pushes for the constitution of extended fictional ensembles closely controlled by the majors, which engage in harsh competition in this field, aiming, at the very least, to consolidate their positions. In this relatively stable landscape, now dominated by Disney, the emergence of new content producers and the development of television series appear to be powerful factors of imbalance.

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