Pareto, Machiavelli, and the critique of ideal political theory

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17 décembre 2013

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Joseph V. Femia, « Pareto, Machiavelli, and the critique of ideal political theory », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.2554


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Résumé En Fr

Recent years have witnessed the growing prominence of a “realist” challenge to the prevailing paradigm of normative political philosophy. It is argued that “ideal theory” is fact-insensitive and presupposes conditions that are at odds with the realities of politics. While the “non-ideal” approach to political philosophy presents itself as something new, this article demonstrates, to the contrary, that it originated in the work of Machiavelli, and that it was – in more recent times – developed by Pareto. The cogency of the realist critique of abstract speculation is also demonstrated. Still, political realism remains susceptible to the objection that it rationalises the status quo and offers no basis for systemic change. In response, this article argues that Machiavelli and – especially – Pareto provided the intellectual tools to deal with this objection. Social and political change, in their analysis, can be justified on functional rather than ideal grounds.

Au cours des dernières années, la prééminence de la philosophie politique d’inspiration normative s’est vue peu à peu contestée par le paradigme « réaliste ». On a reproché à la « théorie idéaliste » d’être insensible aux faits et de présupposer des conditions non concordantes avec les réalités politiques. Alors que l’approche « non-idéaliste » se présente comme relativement nouvelle, cet article entend démontrer qu’elle trouve au contraire son origine dans les écrits de Machiavel et qu’elle fut développée plus récemment par Pareto. Si la pertinence de la critique réaliste à l’encontre des speculations abstraites n’est plus à démontrer, le réalisme politique donne néanmoins prise à la critique en ce qu’il rationalise le statu quo et ne fournit pas d’interprétation convaincante du changement systémique. À cet égard, cet article vise à montrer que Machiavel et, plus particulièrement, Pareto ont forgé des outils intellectuels susceptibles de répondre à une telle objection. Il peut en effet être rendu compte du changement politique et social, dans leur analyse respective, sur la base d’une pensée fonctionaliste plutôt qu’idéaliste.

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