The circulation of euro coins as markers of European mobility in France

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12 mai 2016

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France Guérin-Pace et al., « The circulation of euro coins as markers of European mobility in France », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.3484


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Résumé En Fr

This study examines the social and territorial structure of the relations between Eurozone countries and residents that we grasp by studying the diffusion of foreign euro coins (2002-2011). As a euro coin is conveyed across space by persons, it offers a good representation of both social and spatial networks, as well as it allows the study of both social and territorial inequalities with regards to international connectiveness. We use a series of individual-level representative surveys describing the content of the money bag of an amount of 21,669 respondents and analyse internationalization differences using logistic regressions. The results show that students and executives are the social categories that are the most connected to neighbouring peoples and which are therefore potential vectors of a European identity. They also demonstrate strong spatial and territorial variations of the openness of places and people to the rest of Europe—everything else being equal.

Cet article s’intéresse à la structure des relations sociales et territoriales qui se tissent en Europe à travers l’étude de la diffusion des pièces de monnaie étrangères en euro (2002-2011). Dans la mesure où les pièces de monnaie circulent à la faveur de l’échange entre personnes, leur répartition est un marqueur indirect de la mise en réseau des territoires et des hommes qui reflète bien les inégalités territoriales et sociales dans l’accès à la mobilité internationale. Nous présentons dans cet article une série d’études individuelles représentatives décrivant le contenu du porte-monnaie de 21 669 enquêtés et analysant les différences en terme d’internationalisation sur la base de régressions logistiques. Les résultats montrent que les étudiants et les cadres sont les catégories sociales les plus connectées aux populations étrangères voisines et qu’elles sont en conséquence des vecteurs potentiels d’une identité européenne. Ils montrent également de fortes variations spatiales et territoriales en termes d’ouverture au reste de l’Europe des personnes et des lieux – toutes choses étant égales par ailleurs.

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