La sociologie wébérienne de la domination

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23 mai 2019

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François Chazel, « La sociologie wébérienne de la domination », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.4883


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La comparaison entre les deux versions de la sociologie wébérienne de la domination permet de corriger l’appréciation de Marianne Weber : il ne s’agit pas de deux parties complémentaires d’un seul ensemble. Max Weber procède, dans la seconde version ordonnée autour des types de domination légitime, à une série de clarifications conceptuelles : il réduit la domination à la relation commandement-obéissance ; il y distingue clairement patrimonialisme et patriarcalisme ; il met l’accent sur la féodalité de fief et la relation originale entre seigneur et vassal. Il poursuit cet effort de clarification sur les transformations du charisme (« quotidianisation » et « objectivation »). Ainsi l’ultime version débouche sur une épure conceptuelle et participe d’une logique de fondation. L’intérêt de la première version est tout autre : Weber y propose, à partir de catégories idéaltypiques, une esquisse du développement historique vers la modernité et des obstacles qu’il rencontre, notamment pour les dominations patrimoniale et féodale.

Comparing the two versions of the Weberian sociology of domination results in invalidating Marianne Weber’s view, who considered them as two complementary parts of a whole. The second version, organized around the typology of legitimate domination, is a work of conceptual clarification: Max Weber restricts the concept of domination to the command-obedience relationship; he sharply distinguishes between patrimonialism and patriarchalism; and he focuses on the feudalism of fiefdoms and on the specific relationship between lords and vassals. He continues this work of clarification on the crucial topic of charisma and of its transformations (“routinization” and “objectivation”). Thus, this second exposition results in a conceptual framework pertaining to a logic of foundation. The contribution of the first exposition is quite different: through these writings, Weber makes use of ideal‑typical categories in order to outline the historical development toward modernity and its obstacles, especially in the case of patrimonial and feudal dominations.

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