Articulations et frontières des sciences sociales

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1 juillet 2020

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Margot Elmer, « Articulations et frontières des sciences sociales », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.6387


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La récente remise en lumière des travaux d’Eugène Dupréel s’est principalement concentrée sur le sommet de sa carrière universitaire. À l’inverse, cet article s’intéresse au début de sa vie intellectuelle, soit à partir de 1896, année de son arrivée en tant qu’étudiant à l’Université libre de Bruxelles, jusqu’en 1925. Cette période présente l’intérêt d’un bouillonnement intellectuel provoqué par l’émergence des pensées sociologiques depuis le milieu du xixe siècle. Eugène Dupréel s’inscrit dans ces débats autant comme témoin, étudiant au sein d’une université perméable aux tensions épistémologiques de son époque, que comme acteur, construisant des théories tributaires de ce contexte. En s’aidant du journal non publié de Dupréel, cet article entend montrer le développement de sa réflexion nourrie d’un appui à trois domaines en pleine redéfinition : une histoire positiviste et une philosophie rationnelle qui vont être renouvelées grâce à une sociologie dont les fondements sont encore grandement discutés.

The recent renewed interest in Eugène Dupréel’s work has mainly focused on the peak moment of his university career. This article instead aims to shed new light on the early years of his academic life, from 1896, when he was studying at the Université libre de Bruxelles, until 1925. This period is characterized by an intellectual frenzy caused by the emergence of various sociological approaches, some of which date back from the middle of the nineteenth century. Eugène Dupréel had a place in these debates, first as a witness, being a student in a university permeable to conflicting epistemological arguments, then as an actor, constructing theories that drew upon, and matched with, some ground-breaking layers of sociological thinking of his time. By examining the young scholar’s unpublished diary, this article looks at the development of Dupréel’s reflections, which were fueled by the conflation of three intellectual legacies : a positivist theory of history, a rational philosophy, and, challenging these first two legacies, the nascent discipline of sociology, whose epistemological foundations were at the time still fiercely debated.

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