Activités humaines et catastrophes écologiques : quelle protection pour les droits des peuples autochtones ?

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4 février 2020

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Françoise Améyo Délali Kouassi, « Activités humaines et catastrophes écologiques : quelle protection pour les droits des peuples autochtones ? », La Revue des droits de l’homme, ID : 10.4000/revdh.8067


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Communautés marginalisées et vulnérables, les peuples autochtones, soit 370 millions de personnes réparties dans plus de 70 pays, sont l’un des groupes les plus touchés par la dégradation de l’environnement et les plus affectés par le changement climatique et les catastrophes écologiques. Cette situation qui affecte corrélativement leurs droits, en raison de la relation spéciale qu’ils entretiennent avec la nature, trouve sa source dans la réalisation sur les terres et territoires traditionnels de ces communautés (généralement riches en ressources naturelles) des projets de développement à grande échelle (construction d’infrastructures, activités extractives, activités des industries agroalimentaires, projets énergétiques de grande ampleur), encouragés par la politique libérale des institutions financières et commerciales internationales telle que mise en œuvre par des sociétés transnationales. Le présent article se propose donc, après une appréciation des impacts des activités humaines sur les peuples autochtones, d’analyser les moyens juridiques dont ils disposent pour faire reconnaître et surtout faire respecter les droits inhérents à l’unicité de leur relation à la terre et aux ressources naturelles.

Marginalized and vulnerable communities, indigenous peoples, or 370 million people in over 70 countries, are among the groups most affected by environmental degradation and the most affected by climate change and ecological disasters. This situation, which correlatively affects their rights, because of their special relationship with nature, finds its source in the realization on the traditional lands and territories of these communities (usually rich in natural resources) of large-scale development projects (infrastructure construction, extractive activities, activities of the agri-food industries, large-scale energy projects), promoted by the liberal policy of international financial/commercial institutions as implemented by transnational corporations. This article therefore proposes, after an assessment of the impacts of human activities on indigenous peoples, to analyse the legal means at their disposal to make recognize and above all to enforce the rights inherent in their special relationship to land and resources.

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