1 avril 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1623-6572
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2107-0385
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Mireille Dietschy, « « Le militant c’est pas forcément celui qui va aux barricades » », Revue des sciences sociales, ID : 10.4000/revss.2541
Depuis la fondation, en 1989, de l’association italienne Slow Food, le terme slow s’est détaché de la question alimentaire pour être mobilisé dans de nombreux autres domaines de la vie quotidienne, de la cosmétique à la recherche scientifique, en passant par le design ou le management. Cette diffusion du slow éclaire de manière particulièrement intéressante les formes que prend actuellement la mobilisation pour la protection environnementale. L’hétérogénéité des mobilisations du slow (association, publication d’un manifeste, références institutionnelles et individuelles) interroge les approches classiques de l’action collective et incite à repenser les frontières du politique. Il s’agira ainsi de montrer la pertinence de la notion pragmatiste de valuation pour penser ces formes privées et quotidiennes de travail des normes et des pouvoirs.