16 décembre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0248-9015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2429-4373
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Chris Wrigley, « Trade unionists and the Labour Party in Britain: the bedrock of success », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.1138
Le lien entre le Parti travailliste et le mouvement syndical a fait l’objet de critiques tant de la part des socialistes du début du XXe siècle ou des partisans New Labour de Tony Blair que de la part des partis conservateur ou libéral. Néanmoins, les syndicats ont soutenu le Parti travailliste en périodes de difficultés comme lors du gouvernement travailliste national des années 30 ou de la scission du Parti social démocrate des années 80. De 1945 à 1951, le soutien du monde syndical à ce qu’il considérait comme « son » gouvernement pour la reconstruction de l’après-guerre illustre le lien étroit entre le Parti travailliste et le mouvement syndical. Mais lors de « l’hiver du mécontentement » de 1979, les syndicats et les grèves ont constitué un handicap majeur pour le parti. La relation entre les deux paraît s’être détériorée depuis ; néanmoins, au niveau national comme local, les syndicats fournissent au parti un soutien financier et des militants essentiels à son succès.