Satire graphique et enracinement national : le dessin de presse britannique

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29 avril 2018

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Gilbert Millat, « Satire graphique et enracinement national : le dessin de presse britannique », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.1647


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À la fin du XXe siècle, l’art du dessin de presse fut tardivement reconnu comme partie intégrante de la culture visuelle britannique. Dans cet article, on le considère comme l’hériter légitime de la satire graphique du XVIIIe siècle, que représentent notamment les œuvres de James Gillray et George Cruikshank. L’analyse de ‘Substance and Shadow’, un dessin de John Leech portant la mention ‘Cartoon n° I’ montre sa pertinence dans le cadre d’une réflexion sur les relations entre art et nation. Par leur longévité, des allégories telles que Britannia et John Bull attestent de la permanence de l’engouement nationaliste dans la satire graphique. Enfin, on soutient qu’à travers les emprunts fréquents à la tradition du XVIIIe siècle, les dessins de presse jettent un pont entre la culture visuelle du présent et les maîtres du passé. Bien que les dessinateurs aient tendance à recourir à l’exaltation patriotique en temps de guerre, ils contribuent à nous faire revisiter des siècles de culture britannique sans chauvinisme manifeste.

By the late 20th century, cartoon art received belated recognition as part and parcel of British visual culture. This article argues that it can be regarded as the legitimate heir of 18th century graphic satire such as the works of James Gillray and George Cruikshank. An analysis of ‘Substance and Shadow’ by John Leech, which was suitably labelled ‘Cartoon n° I’, is presented as a relevant contribution to the theme of the relationships between art and nation. The careers of allegories like Britannia and John Bull testify to the permanence of nationalistic fervour in graphic satire. It is finally argued that through repeated borrowing from 18th century tradition, cartoons build bridges between current visual culture and earlier masters. Even if, in times of war, cartoonists have been apt to resort to patriotic exaltation, they help us revisit centuries of British culture without any noticeable jingoism.

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