Neo-liberalism and Gender Inequality in the Workplace in Britain

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25 mars 2018

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Louise Dalingwater, « Neo-liberalism and Gender Inequality in the Workplace in Britain », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.1802


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Résumé En Fr

There has been a significant rise in the number of women working in Britain since the 1970s. This rise is directly related to the move towards a service economy and also higher levels of education and training. In addition, a series of laws introduced since the 1970s, notably the Equal Pay Act of 1970, the Sex Discrimination Act of 1974 and the Employment Protection Act of 1982, have encouraged women to work. However, there appears to be a discrepancy between the quantity of work available for women and the quality. Quality work, as defined by the International Labour Organisation (ILO), can be described as work that provides decent pay, and offers development and progression opportunities. Many of the jobs created in the service sector and largely occupied by women tend to be low paid and low prospect “pink-collar” jobs, failing to meet many of the “decent work” recommendations of the ILO. Women tend to cluster in flexible service sector jobs such as infant school assistants, home helps and domestic helpers. Although this is true of many industrialised countries with very different labour market conditions such as France and Germany, the pay and prospects gap for women is considerably higher in Britain. There are, of course, a number of causal effects. However, a body of evidence suggests that higher gender inequalities at work may be linked to neo-liberalism in Britain. The influence of neo-liberalism has not only shaped legislation in Britain but also attitudes to women and work since the 1970s. Indeed, after analysing the results of a nationwide survey carried out across Britain and France in 2014 on wellbeing at work, this article shows how British attitudes to inequalities at work are shaped by the neo-liberal model and may have serious implications for future policies to improve pay and prospects for women working in Britain. It will thus explore the influence of neo-liberalism in Britain on career pay and prospects in Britain, taking both a theoretical and evidence-based approach.

Nous constatons une augmentation significative du nombre de femmes sur le marché du travail au Royaume-Uni depuis les années 1970. Cette hausse est directement liée à l'évolution vers une économie de services et à l’élévation du niveau de formation des femmes. En outre, l’introduction d’une série de lois depuis les années 1970, notamment la loi sur l'égalité salariale de 1970, la loi sur la discrimination sexuelle de 1974 et la loi sur la protection de l'emploi de 1982, a encouragé les femmes à travailler. Cependant, il semble y avoir une différence entre la quantité de travail disponible pour les femmes et la qualité. Un travail de qualité, tel que défini par l'Organisation internationale du Travail (OIT), est un travail qui offre un salaire décent et des possibilités de développement et d’évolution. Cependant, la plupart des emplois créés dans le secteur des services et en grande partie occupés par des femmes ont tendance à être faiblement rémunérés et peu qualifiés, des emplois «cols roses», qui ne correspondent pas aux critères du «travail décent» de l'OIT. Les femmes ont tendance à se regrouper dans des emplois flexibles du secteur des services tels que les nourrices, les aides à domicile et les travailleurs domestiques. Bien que cela existe dans de nombreux pays industrialisés avec des conditions très différentes du marché du travail, comme la France et l'Allemagne, l'écart de rémunération et de perspectives entre les hommes et les femmes est beaucoup plus important en Grande-Bretagne. Il y a, bien sûr, un certain nombre d'effets de causalité. Cependant, certains auteurs ont noté une corrélation entre la hausse des inégalités au travail et le modèle néolibéral qui domine en Grande-Bretagne. L'influence du néolibéralisme n'a pas seulement influencé les politiques et la législation du marché du travail en Grande-Bretagne, mais aussi les attitudes envers les femmes et le travail depuis les années 1970. En effet, après avoir analysé les résultats d'une enquête nationale menée au Royaume-Uni et en France en 2014 sur le bien-être au travail, cet article montre comment la perception des inégalités au travail sont façonnées par le modèle néolibéral et peut avoir de graves conséquences pour les politiques futures sur le marché du travail au Royaume-Uni. Il propose donc d’explorer l'influence du néolibéralisme au Royaume-Uni sur les salaires et les perspectives d’évolution pour les femmes en Grande-Bretagne, en prenant à la fois une approche théorique et empirique.

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