The Missing Two Million: The Exclusion of Working-class Women from the 1918 Representation of the People Act

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19 mars 2018

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Anna Muggeridge, « The Missing Two Million: The Exclusion of Working-class Women from the 1918 Representation of the People Act », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.1824


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Résumé En Fr

This paper seeks to explore the extent to which the extension of the franchise to some women in 1918 resulted in a measureable change in attitudes towards women, and particularly working-class women. This article will demonstrate that roughly two million women over the age of 30 continue to be disenfranchised by the 1918 Representation of the People Act, the vast majority of them working-class women who were unable to ‘buy into’ the franchise through property ownership or local rates payments. The suffragists working on the extension of the franchise between 1918 and 1928 focused almost exclusively on the younger unenfranchised women, with almost no attention paid to the two million women over 30 who were still excluded from the franchise on the basis of their class. It will therefore argue that although partial enfranchisement did result in progress being made in (some) women’s legal status, many working-class women continue to be denied citizenship until 1928, while the class bias of the pre-war suffrage movement continued to pervade inter-war feminism.

L’accès de certaines femmes au suffrage en 1918 a-t-il produit un changement d’attitudes envers les femmes, tout particulièrement les femmes ouvrières ? Cet article démontrera qu’approximativement deux millions de femmes de plus de trente ans n’ont pas obtenu le droit de vote en 1918, en majorité des ouvrières qui n’étaient pas en mesure d’accéder au vote car elles n’étaient pas propriétaires et ne payaient pas assez d’impôts locaux. Les suffragistes qui continuèrent à faire campagne, entre 1918 et 1928, pour l’accès des femmes encore exclues au droit de vote, concentrèrent leurs efforts quasi exclusivement sur les femmes de moins de trente ans, en ignorant presque totalement ces deux millions de femmes de plus de trente ans exclues par leur appartenance de classe. Cet article en conclura que si l’accès partiel des femmes au droit de vote fut source de progrès dans le statut de certaines femmes, beaucoup de femmes ouvrières continuèrent à voir leur citoyenneté niée jusqu’en 1928, tandis que le biais classiste du mouvement suffragiste d’avant-guerre continua à irriguer le féminisme d’entre-guerre.

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