5 octobre 2019
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Antoine Capet, « William Morris et les arts du livre », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.3314
La dernière partie de la vie de William Morris est associée à l’image de la Kelmscott Press, qui peut être perçue comme une synthèse entre l’amour des livres qu’il a eu toute sa vie et la passion tout aussi longue qu’il a entretenue vis-à-vis des techniques de fabrication manuelles. Son sens de la beauté, issu de l’architecture médiévale, a dicté les choix esthétiques effectués pour les livres, qui à leur tour ont dicté les techniques retenues par la Kelmscott Press, caractérisées par le soin extrême apporté aux détails. Il a su combiner la grande connaissance qu’il avait des techniques traditionnelles du livre avec le savoir-faire de certains des plus grands artistes et artisans de son temps pour produire des ouvrages qui s’approchaient de très près de sa définition exigeante du « livre idéal ».