Sir Moses Montefiore (1784-1885), défenseur de la foi

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30 juillet 2019

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Suzy Halimi, « Sir Moses Montefiore (1784-1885), défenseur de la foi », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.3638


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Sir Moses Montefiore est peu connu des historiens de l’Angleterre victorienne. C’était pourtant une personnalité importante de l’époque, introduit et honoré dans les cercles politiques, sociaux et religieux de son temps. Juif orthodoxe, il observait scrupuleusement les commandements de sa foi dans sa vie quotidienne, en particulier une des lois fondamentales du judaïsme, la pratique de la charité. Possédant une importante fortune, il la mettait au service des déshérités, sans distinction de religion, soutenant par exemple le grand philanthrope Lord Shaftesbury pour le développement de l’éducation des enfants pauvres. Son action s’étendait aussi par-delà les frontières, lorsqu’il volait au secours de ses coreligionnaires persécutés de par le monde. Soutenu dans cette action par le Gouvernement de son pays, il devint le porte-parole de la tolérance, de la défense des droits de l’homme, des valeurs de la civilisation britannique.Lorsque la question de l’Émancipation des juifs fut âprement discutée au Parlement de Westminster, il soutint le mouvement en sa qualité de président du Jewish Board of Deputies, mais non sans craindre que la conquête des droits civiques ne vienne empiéter sur une stricte observance de la foi. Et lorsque l’orthodoxie traditionnelle fut remise en question par ceux qui voulaient « moderniser » le rituel du judaïsme dans l’espoir de promouvoir l’Émancipation, Sir Moses Montefiore s’opposa violemment à ces « hérétiques », refusant de les admettre comme membres du Board aussi longtemps qu’il en demeura le président.

Sir Moses Montefiore is hardly to be found in the books of the historians of Victorian Britain. He was however an important figure of the time, a friend of many important personalities in the political, social and religious circles. An orthodox Jew, he strictly observed the dictates of his faith in his daily life and especially that basic law of Judaism, the practice of charity. A very rich man, he used his money for the relief of the poor, without any distinction of religion, supporting, for instance, the great philanthropist, Lord Shaftesbury, in the development of education for destitute children. His action also reached beyond the seas, when he flew to the rescue of his co-religionists persecuted in several parts of the world. Supported by his Government, he thus became the mouthpiece of tolerance, of the rights of man and of the values of British civilization.When the question of Jewish Emancipation was hotly discussed in Parliament, he supported the movement as President of the British Board of Deputies, fearing at the same time that the conquest of civil rights might encroach upon a strict observance of his faith. And when the traditional orthodoxy was questioned by a number of Jews, eager to ‘modernize’ the practice of Judaism in order to promote Emancipation, then he was deadly against those ‘heretics’ and strongly opposed their admission to the Board as long as he remained its President.

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