Effet Brexit, effet Corbyn ou crise existentielle ? Les dimensions de l’échec travailliste

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9 septembre 2020

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A l’occasion des élections législatives de décembre 2019, le parti travailliste a connu une défaite surprenante et spectaculaire, la quatrième de rang en une décennie, une des pires de son histoire depuis la Seconde Guerre mondiale. L’objectif de cet article est de replacer ce résultat dans une perspective de long terme, puis de cerner les contours actuels de l’électorat du Labour, enfin d’analyser les racines de sa perte d’attractivité. On s’interrogera notamment sur le rôle joué par le leadership, le programme et la stratégie travaillistes, ainsi que par l’enjeu spécifique du Brexit, afin de prendre toute la mesure de l’échec électoral, révélateur pour le Labour d’une crise identitaire profonde.

In the General Election of December 2019, the Labour Party suffered a surprising and spectacular defeat, the fourth in a row within a decade, one of the worst in its history since WWII. The aim of this article is to put this result in a long-term perspective, identify the current features of the Labour electorate, and finally analyse the roots of Labour’s loss of attractiveness. Attention will be given to the role played by Labour's leadership, programme and strategy, as well as to the specific issue of Brexit, in order to take full measure of the electoral failure, which reveals a deep identity crisis.

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