What Does It Mean to Be Leader of a “One Nation Conservative Government”? The Case of Boris Johnson

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9 septembre 2020

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Raphaele Espiet Kilty, « What Does It Mean to Be Leader of a “One Nation Conservative Government”? The Case of Boris Johnson », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.5862


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Résumé En Fr

On 13 December 2019, in Downing Street, Prime Minister Boris Johnson announced the formation of what he called a “new One Nation Conservative Government, a people’s government”. A few months earlier, a dozen Conservatives had formed a One Nation Caucus in a bid to block candidates who backed no-deal Brexit in the leadership contest due to start upon Theresa May’s resignation as Prime Minister. Johnson was supposedly one such candidate and therefore not considered a One Nation Conservative by his colleagues who continued by issuing a manifesto that took aim at him. That there should be different factions within the Conservative Party is not surprising. However, what is One Nation Conservatism if two opposed factions can both claim the label as their own? The aim of this paper is to examine and compare the recent appeals to One Nation Conservatism, with a focus on the Conservative Party since David Cameron, in order to try and establish where to position the new Conservative PM in the long One Nation tradition. The approach will be a historical one with, in the first part, a presentation of One Nation Conservatism from its birth onwards that will enable us, in the second part, to assess whether it is possible to position Johnson in this intellectual tradition. The second part will examine Johnson’s One Nation Conservatism in relation to his two direct predecessors’. The third part will consider the more loaded charge that One Nation “in a way has just become a code term for trying to make the party electable and to keep the party electable” to quote Lord Biffen, himself a leading One Nation Conservative. If this is so, then is it possible to argue that Boris Johnson is merely an opportunist One Nation Conservative?

Le 13 décembre, à Downing Street, Boris Johnson annonça la formation d’un : « nouveau Gouvernement conservateur One Nation, un gouvernement du peuple ». Quelques mois plus tôt, une douzaine de conservateurs avaient créé un caucus One Nation pour tenter d’empêcher les candidats favorables à un Brexit dur de l’emporter lors des élections à la tête du parti, élections qui devaient débuter le jour de la démission de Theresa May, le premier ministre en poste. Boris Johnson, censément un Brexiter dur, n’était donc pas considéré comme un conservateur One Nation par ses collègues. D’ailleurs, le manifeste qu’ils publièrent ne l’épargnait pas. Qu’il y ait diverses factions au sein du Parti conservateur n’est pas surprenant. Par contre, qu’est-ce que le conservatisme One Nation si deux factions opposées l’une à l’autre peuvent toutes deux s’en réclamer ? L’objectif de ce papier est d’analyser et de comparer les différents courants se réclamant du conservatisme One Nation aujourd’hui, et plus particulièrement depuis David Cameron, afin de positionner le nouveau premier ministre conservateur dans la longue histoire intellectuelle dudit courant. L’approche sera historique avec une première partie retraçant l’histoire du conservatisme One Nation. Cet historique nous permettra de voir s’il est possible d’associer Boris Johnson au courant. La seconde partie affinera l’étude en comparant Boris Johnson à ses deux prédécesseurs directs. Finalement, nous évoquerons le point du vue de de Lord Biffen, lui-même chef de file historique du courant One Nation, qui décrit celui-ci comme une simple « étiquette servant au parti à gagner des élections et à rester attrayant ». Est-il alors possible d’arguer que le One Nation de Boris Johnson est un One Nation de circonstance ?

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