“Human Derelicts” and the Deterioration of the Nation: Discourses of Identity and Otherness in Victorian and Edwardian Britain (1860s-1910s)

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4 juillet 2022

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Alice Bonzom, « “Human Derelicts” and the Deterioration of the Nation: Discourses of Identity and Otherness in Victorian and Edwardian Britain (1860s-1910s) », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.9360


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Résumé En Fr

In the second half of the Victorian period, and even more so at the turn of the century, fears for what was considered the health of the nation started to grip Britain. The second Boer War (1899-1902) shook the already eroding self-confidence of an Empire that was preoccupied with what was described as the fitness of the race. Scientists joined the heated debate, some arguing that the British stock was deteriorating. The other, the alien element, in this discourse, was not necessarily a foreign man or woman; the outsider was coming from within the nation. This paper explores this altering discourse as well as the development of a counter-discourse that was carried by sociologists keen to reintegrate those who were stigmatised into the nation, eager to highlight environmental factors and social injustices and reluctant to oust some citizens from the community. It seeks to question and shed historical light on the construct that is Britishness in the context of raging debates on identity and nation in post-Brexit Britain.

Dans la deuxième moitié de l’ère victorienne, et en particulier au tournant du XXe siècle, des craintes pour la santé nationale s’emparent de la Grande Bretagne. La deuxième guerre des Boers, qui a lieu entre 1899 et 1902, érode alors plus encore la confiance déjà ébranlée de l’empire britannique. La santé, les aptitudes, la forme physique et mentale de ce qui était appelé la prétendue race britannique préoccupent les autorités. Des scientifiques se joignent au chœur de voix qui dénoncent une prétendue détérioration de la souche britannique. L’autre, l’élément étrange(r), n’était pas nécessairement celui qui n’était pas né hors des frontières britanniques. L’étranger pouvait venir de l’intérieur. Cet article vise à explorer ces discours altérisants, en partie promus par certains scientifiques. Il a également pour objet de s’intéresser à un contre-discours porté par des sociologues souhaitant réintégrer ceux et celles qui étaient stigmatisés au sein de la nation. Des facteurs environnementaux et l’existence d’injustices sociales leur permettaient d’affirmer que les citoyens les plus « inaptes » méritaient de réintégrer la communauté nationale. Ces questionnements offrent un prisme historique qui invite à déconstruire la notion d’identité nationale, de Britishness, dans la Grande Bretagne post-Brexit.

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