Die religiöse Lesart von Faust I

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5 février 2019

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Ulrich Gaier, « Die religiöse Lesart von Faust I », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.553


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Résumé De Fr

Im Prolog im Himmel, der nicht den Ersten Teil, sondern den ganzen Faust einleitet, konstruieren die Erzengel einen lieben sanften Herrn, damit zugleich seinen Widersacher. Faust, die Entscheidungsfigur ihres Wettstreits, mit der die Situation des Buchs Hiob modernisiert wird, nimmt in Studierzimmer II mit Wette und Pakt den Herrn, den Widersacher und „Hiob“ als Gegenstand ständiger Selbstbeobachtung in sich auf. Er zeigt sich in Walpurgisnacht nicht mehr sexuell verführbar, womit die seitherige Herrschaft des Miltonschen Satan endet und der des Mammon auf der Erde und der Frauengöttinnen in Hades und Himmel weicht. Am Ende wird eine Herrin konstruiert, Herr und Widersacher sind verschwunden bzw. lächerlich. In jedem der „Akte“ der Tragödie strebt Faust eine der sieben Eigenschaften Gottes zu erlangen und scheitert jedesmal tragisch. Im ‚Gelehrtendrama‘ sucht er Erkenntnis und Schaffenskraft Gottes magisch zu erreichen („Übermensch“), scheitert mit seiner magischen Religiosität und muss mit dem Techniker Mephistopheles vorliebnehmen. Im ‚Gretchendrama‘ sucht er ‚alle Dinge‘ im Mikrokosmos eines andern Menschen (Margarete) zu genießen. Er scheitert wegen seiner Unfähigkeit zur Spontaneität an der Entwicklung einer natürlichen Religiosität, die Gretchen/ Margarete körperlich und seelisch als Liebe und Grauen entwickelt. Mephistopheles ist hier entsprechend das liebes- und lebensfeindliche Prinzip. Das Christentum ist im Gelehrtendrama magisches, im Gretchendrama sozial disziplinierendes Instrument.

Le Prologue au Ciel n’est pas seulement l’introduction à la première partie de Faust, mais à toute la pièce. Les archanges y présentent la figure d’un Seigneur bienveillant et en même temps celle de son contradicteur. Enjeu de leur compétition, Faust – dont la situation est aussi une reprise moderne du Livre de Job – rassemble en une seule et même personne, par son pari et son pacte dans Cabinet d’Études II, le Seigneur, son contradicteur et Job. Dans Nuit de Walpurgis, l’échec de la séduction sexuelle dont il est l’objet souligne la transformation historique et démontre l’historicité des constructions religieuses. La fin de Faust II révèle une nouvelle phase où le Seigneur et son contradicteur ont disparu ou plutôt sont ridiculisés. Dans chacun des « actes » de la tragédie – les deux de la première et les cinq de la seconde partie –, Faust s’efforce d’acquérir l’une des sept qualités de Dieu définies par le Moyen Age et connaît, à chaque fois, un échec tragique. Dans le ‘drame du savant’, c’est la vérité et l’énergie créatrice divines qu’il cherche à acquérir ; mais sa religiosité magique conduit le « surhomme » à l’échec et il doit se contenter d’un Méphistophélès technicien. Dans le ‘drame de Gretchen’, Faust s’efforce d’éprouver et de savourer toute la création dans le microcosme d’un autre être humain (Marguerite). Mais, incapable de spontanéité, il échoue là où Marguerite développe, au plan physique autant que spirituel, une religiosité naturelle faite d’amour et d’effroi. Quant à Méphistophélès, il est ici le principe hostile à l’amour et à la vie. Dans le ‘drame du savant’, la religion chrétienne est instrument magique, dans le ‘drame de Gretchen’ instrument de discipline sociale.

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