5 février 2019
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Véronique Liard, « Carl Gustav Jung et les Noces Chymiques », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.771
Deux rêves annoncèrent à C.G. Jung sa rencontre avec l’alchimie, mais c’est le texte du Mystère de la Fleur d’Or qui l’incita à l’étudier dans le détail. Très rapidement, il constata un recoupement entre la psychologie analytique et l’alchimie. Après avoir analysé plus avant l’histoire qui s’est construite entre Jung et l’alchimie, l’article se concentre sur les parallèles entre les différentes étapes de l’alchimie et celles de l’individuation avant d’aborder les similitudes et les différences entre l’opus chrétien et l’opus alchimique. Alors que les chrétiens obtiennent la grâce divine par une action extérieure, l’alchimiste entreprend d’accomplir lui-même l’œuvre rédempteur. La conclusion pose la question de savoir pourquoi Jung n’a pas consacré un ouvrage entier aux Noces Chymiques, alors qu’il en cite régulièrement des passages et souligne son importance.