5 février 2019
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Didier Kahn, « Le contexte alchimique des Noces Chymiques », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.818
Le mythe de Christian Rosenkreutz a pris naissance à une époque où se multipliaient les auteurs fictifs de traités d’alchimie, disciples ou précurseurs prétendus de Paracelse. Une comparaison avec les mythes de Basile Valentin et de Salomon Trismosin permet de mieux saisir le contexte alchimique dans lequel le texte d’Andreae a été conçu. Par ailleurs, trois ans après l’Elucidarius de Ratich Brotoffer, l’auteur anonyme de la Practica leonis viridis (1619) s’est lui aussi donné pour tâche d’élucider une part des Noces Chymiques d’un point de vue alchimique. Il ne s’agit pas pour nous de privilégier l’alchimie comme clé d’interprétation, mais seulement d’illustrer sa prégnance dans la genèse comme dans la réception des Noces Chymiques.